Le Premier ministre, Luc Frieden, et le président de la Chambre des députés, Claude Wiseler, ont dans leurs discours respectifs, tenu à rendre hommage au Grand-Duc Henri et à la Grande-Duchesse Maria Teresa.
Le Premier ministre, Luc Frieden, et le président de la Chambre des députés, Claude Wiseler, ont dans leurs discours respectifs, tenu à rendre hommage au Grand-Duc Henri et à la Grande-Duchesse Maria Teresa.
«Le 7 octobre 2000, dans votre premier discours en tant que nouveau Grand-Duc, vous avez déclaré : « Je promets aujourd’hui à tous mes concitoyens de donner le meilleur de moi-même pour la patrie et pour toutes les personnes qui vivent chez nous ». Aujourd’hui, nous pouvons vous dire : vous avez tenu votre promesse», a notamment affirmé le chef du gouvernement.
Tout comme le président de la Chambre et le Grand-Duc lui-même, le Premier ministre a loué l’engagement de la Grande-Duchesse : «Vous avez su mettre votre titre au service de grandes causes humanitaires, et ce de manière remarquable. Un engagement passionné en faveur de celles et ceux dont la détresse appelle une voix forte, capable de porter leur réalité au regard et à l’écoute du monde. Madame, cette voix, c’est vous qui la leur avez prêtée.»
Claude Wiseler a rappelé que le Grand-Duc Henri avait eu affaire à trois Premiers ministres, 66 ministres et secrétaires d’État, six présidents de la Chambre et 180 députés. «Vous avez réussi, pendant 25 ans, à maintenir la neutralité nécessaire pour vous tenir à l’écart de la vie politique», a constaté le Premier citoyen du pays. Il n’a cependant pas oublié de mentionner la crise institutionnelle de 2008, provoquée par le refus du Grand-Duc de sanctionner la loi sur l’euthanasie.
La réforme de la Constitution, décidée à ce moment, aurait permis de moderniser la monarchie. «Vous avez toujours su reconnaître les signes du temps. Vous avez largement contribué à la stabilité de nos institutions. Et cela constituera un atout majeur pour notre pays dans les années à venir», termine le président de la Chambre.